Puce des Arts: témoignage
Stéphane Reynier, photographe qui a déjà exposé
«La dixième édition des Puces vient de fermer ses portes, et chacun sous une pluie diluvienne retourne vers ses horizons...L’image d’une réunion fraternelle où des humains se découvrent, se redécouvrent, échangent des idées, des concepts, des visions, des rêves, une assemblée de faiseurs de lumière... ça dépose des étoiles dans les coeurs...Alors l’argent dans tout ça! Le nerf de la guerre, qui vient brouiller la donne ! Que devient l’intégrité du message si l’artiste cherche à plaire, que devient son désir de grandeur si le marché des acheteurs frileux, ô crise maudite crise, l’oblige à proposer des timbres postes payables en trois fois. Que devient son cri s’il a peur de déplaire! Je dis pas de concessions, pas de gagne petit, n’oublions jamais que notre chemin est celui du coeur, pas celui du porte -feuilles...»